Product owner à Logipro

Thibault a pris le temps de rendre visite à notre promotion de DWWM afin de nous expliquer son métier et nous en raconter sa vision et son expérience.

Aujourd’hui donc product owner à Logipro, Thibault est passé par des cases mêlant art, typographie, illustration, webdesign, print, dev front, administration réseau, freelance, rapidement en charge d’équipes, de la transmission de ses compétences et allant jusqu’au développement d’une distribution Linux… 

Cette vue d’ensemble de ces différents métiers transversaux lui permet d’avoir une vraie vision technique du métier de chacun des membres de son équipe.

“Product owner ? Allez, encore un anglicisme…”, me direz-vous.

Avouez que “product owner” sonne mieux que “propriétaire de produit” !

Voilà ce qu’en dit Logipro :

Le Product Owner porte la vision d’un produit. Il établit cette vision avec les parties prenantes (les utilisateurs, les clients, les partenaires…). Il réalise le produit avec l’équipe de développement dans un cadre de travail Agile : Scrum (ou KanBan).

C’est une dénomination propre aux méthodes agiles et plus précisément au cadre de travail SCRUM.

“Agile ? », Genre on va faire du sport ?

Heu non, enfin presque… ce sont les neurones qui vont s’atteler à la tâche et pas que ceux d’une seule personne dans son coin ! Avouez que c’est tout de suite moins fatiguant, non ?

 

Bon. Commençons par le commencement.

Il était une fois…

…des projets de plus en plus complexes à gérer…

…des cerveaux et des estomacs de plus en plus noués…

…des visions de moins en moins claires…

…des limites de moins en moins balisées…

…des cœurs de plus en plus sollicités…

…des humain.e.s de plus en plus pressuré.e.s comme des citrons.

Il fallait faire quelque chose avant que tout cela finisse en marmelade !

Et puis un jour, le cadre de travail SCRUM naissa, tout droit issu des méthodes agiles

Le product owner est au cadre de travail SCRUM…

– un cadre de travail agile donc un cadre méthodologique léger mais suffisant centré sur l’humain et la communication

…ce que le chef de projet est à… la raideur des temps anciens ? Bon ok c’est un raccourci généraliste et qui dit généraliste… bref.

“Scrum repose sur l’intelligence collective des personnes qui l’utilisent. Plutôt que de fournir aux gens des instructions détaillées, les règles de Scrum guident leurs relations et leurs interactions.”

Dixit les inventeurs de ce cadre de travail  : Ken Schwaberand et Jeff Sutherland

En gros, le product owner est le chef d’orchestre et les membres développeur.se.s de l’équipe SCRUM sont tous des instrumentistes, chacun.e ayant sa spécialité. Toutes ces spécialités formant un ensemble indispensable à l’aboutissement du projet.

Le rôle du product owner est de fédérer toute cette petite troupe (10 max conseillé) de joyeux.ses musicien.ne.s afin de créer ce Requiem réclamé par le client, les utilisateurs, les partenaires… mais que seul Giuseppe Verdi saurait mener à bien. Sauf que ben ce n’est plus possible. Du coup le product owner est né !

Ce dernier met donc son masque de Brême, et de son ocarina fait jouer à l’unisson toute l’équipe au rythme de ce que le cadre SCRUM appelle “sprints”. Oui parce que le but c’est de découper les tâches au maximum pour ne pas se sentir dépassé par les enjeux et garder une vision claire de la situation. L’endurance sans foi ni loi c’est donc du passé.

Avant chaque sprint, l’équipe déclare donc à son chef d’orchestre “Avē Cæsar, moritūrī tē salūtant !”.  Non j’plaisante. Ils ne vont pas mourir ! Et le product owner est tout sauf un empereur.

C’est tout le contraire justement. Ce cadre de travail permet une cohérence, une discipline, une vision d’ensemble, de chacun.e, des compétences, des buts, du chemin à venir, du chemin passé, du chemin présent.

Et c’est parti pour en moyenne 2 semaines intenses à travailler sur les objectifs fixés au départ du sprint. Une fois ce dernier terminé, déjà on souffle. Ensuite on boit un coup (de l’eau bien sûr) et on fait une rétrospective pour améliorer, adapter et planifier le sprint suivant. Le tout dans une ambiance entrainante, ludique et motivante dont seul un product owner a le secret.

Mais le rôle de ce dernier ne s’arrête pas là.

Thibault par exemple lui, prévoit le backlog du produit (les sprints, priorisés) 6 mois à l’avance ! C’est dire s’il faut être organisé en plus de savoir jouer parfaitement de l’ocarina 😉

Pour vous faire une meilleure idée de ce métier dont je n’ai fait qu’un grossier contour, je vous invite à parcourir les liens suivants donnés par el Maestro lui-même :

(avec un peu d’imagination, je suis sûre que c’est adaptable à des jeux en famille ou à des questionnements individuels…)

Article rédigé par :

Nadia Meyer

Apprenante dans la formation Développeur Web et web mobile à l'Ecole du Numérique

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